Dernière mise à jour : 05/06/2018


Box art
Historiques de montage
Amiot 351 de Mach2
Montage précédent : Bloch-Potez SEA IV
Montage suivant : F4F Phantom

Descriptions

Visuels

Aahh ! je désespérais de la monter, celle là ! je l'ai en stock depuis presque 10 ans. Achetée d'occasion (pas chère certes), j'ai eu la mauvaise surprise de constater l'absence des verrières dans la boite. Mais, il y a peu de temps, un copain (pfeil33 pour les intimes) m'a suggéré de demander à la marque, Mach2, la possibilité de me procurer ces pièces transparentes, rien à perdre au fond ! et la réponse a été positive et les plaques vitrées m'ont été envoyé très rapidement. Et nous y voilà ; le montage peut donc commencer. Merci à tous ceux qui ont permis ce petit miracle !

La grappe par laquelle le travail à venir est possible et la planche de décalcos, pas jeune, donc attention aux craquelures.

Pour mémoire, le genre de plan de montage typique de Mach 2.

Ici les couleurs que je compte utiliser, en l'absence d'indication sur le plan sauf pour l'intérieur en bleu nuit. Pour les couleurs extérieures je me fierai à celles de la boite.

Début de la peinture sur grappe des petites pièces.

Montage des pièces du poste de pilotage. J'ai fait des essais d'assemblage du fuselage et globalement, ça rentre et le fuselage se jointe sans trop de problème.

Phase suivante donc, je place la planche intérieure dans le demi fuselage gauche. Et, parallèlement, je place le hublot de l'observateur avant sur le demi fuselage droit.

Tout ça sec, il n'y a plus qu'à assembler le fuselage.

Préparation des ailes, assemblage intra et extrados.

Mise en place sur le fuselage. Les jointures sont très irrégulières à gauche et à droite, ce qui va nécessiter un bonne dose de mastic.

Les joints d'ailes étant réglés, je finis la mise en croix en m'attaquant à l'empennage horizontal, que j'ai donc choisi de faire en version bi-dérive (351).

Ventrebleu ! la bourde phénoménale ! et oui, j'ai oublié de placer l'intérieur des fosses de trains avant d'assembler les ailes... Maintenant, il va falloir cogiter pour rattraper cette lamentable erreur. Voilà mon idée : je coupe les arcs en bout des pièces en U et les colle à l'envers dans les fuseaux (présentés dans le sens du trou et pivot de 90° pour les placer en travers). Ils serviront de support à la partie centrale qui recevra les trains.

Voilà les deux intérieurs remis en place. ça devrait faire illusion, si on ne regarde pas de trop près.

Il est temps de s'occuper des moteurs et de leur carrénage, 3 pièces en tout par moteur. Pas trop dur, ça ! Il faudra toutefois quelques couches de mastic pour les joints.

La mise en place n'est pas très étudiée car il n'y a que 2 points de contact en haut et en bas, ainsi maintenir les blocs moteurs droits le temps que la colle sèche est une vrai gageure.

Avant de passer à la peinture je dois m'occuper des verrières (principale sur fuselage et du nez). Les pièces transparentes sont quand même très epaisses et la transparence s'en ressent. Je veux donc tenter de les refabriquer en thermoformé, en me servant de celle d'origine comme master et les mouler en rhodoid. Pour ce faire, je fabrique un outils en trouant deux fentes longues dans deux plaques de bois de 5 mm environ.

Je superpose les planchettes et les trous et perce au foret de 4 mm quatre trous autours de la fente.

Pour la pratique, le film de rhodoid se place entre les planchettes, au moins deux vis courtes transpercent le film à travers les petits trous de 4 opposés, avec le but que le film ne bouge pas pendant l'opération de thermoformage. Des pinces métalliques peuvent aider ensuite à la bonne prise de l'ensemble et permettent de le maintenir sérré.

Pour le nez, j'en ai faite une plus petite dont la fente principale est plus carré. Le principe général est le même.

L'opération finale peut commencer, le thermoformage des pièces. Instruments indispensables ; à gauche un décapeur thermique sur étau, à droite le master (préalablement rempli de pate à modeler, percé de deux cure-dents comme support et séjours de 48h au congélateur pour le durcissement de la pate) dont les cure-dents sont bloqués, ici dans un deuxième étau, et enfin au centre l'ensemble plachettes décrit préalablement. Les mains doivent être protégées par un gant anti challeur, c'est préférable.

1/ Chauffer le film en présentant l''ensemble devant le décapeur alumé (à environ 20 cm).
2/ Quand le film commence à onduler, c'est qu'il est chaud. Très rapidement, coiffer le master et maintenir la pression quelques secondes de manière à ceque le film sêche sur le master.
3/ Eteindre le décapeur et découffer le master, le film a dù épouser sa forme.
La même opération a été faite avec le nez.

En utilisant lemaster dans le film moulé, je découpe le surplus.

Il n'y a plus qu'à le mettre en place, maintenu par un élastic pas trop serré, et voir ce que ça donne.

C'est bon, je place de la colle à bois tout autours pour fixer la nouvelle canopé sur le fuselage.

La pose du nez est un peu plus délicate, le meilleur moyen que j'ai trouvé est de positionner la maquette à la verticale pour ajuster le nez et attendre que la colle à bois sèche.

Au moment de préparer les masques en vu de la peinture à venir, je m'aperçois que j'ai oublié le vitrage ventral.

Avant de tenter de le fixer, je place des étirés transparents, collés à la colle à bois, qui serviront de support et empècheront la vitre de disparaitre dans le fuselage. Je cacherai ensuite les vitres qui ne doivent pas être peintes avec du Maskol.

Pour la longue verrière dorsale et le nez, j'opte pour un cache intégral à coup de bandes.

de même pour les fosses de train d'aile, je les bourre d'abord avec du papier et maintiens ce dernier avec dela bande cache. La vitre ventrale est déjà apprétée.

La couche de gris moyen clair est passé sur tout le dessous.

Pour le dessus, je passerai les trois couleurs de l'époque à l'aérographe ; le gris bleu foncé, puis le vert foncé pour finir par le marron.

Le dessus est peint mais je rencontre un petit problème, les peintures verte et marron qui étaient sensées être mattes... ben pas du tout ! et mon verni mat ne fonctionne pas non plus, rendant toute la surface franchement brillante. Faut que je trouve un autre verni mat acrylique... mais où ?

En attendant de régler ce problème, je peints les structures des verrières.

Mise en place des trains, les roues viendront après.

Collage des hélices avec leur casserolle.

Les roues sont placé, je n'ai plus qu'à trouver une sollution pour le verni et pour les décalcos qui, vus de près, sont déjà craquelés. Je les ai recouvert d'un verni satin énamel pour tenter de les stabiliser.

Voyez ce que je veux dire !

Voir la fiche du Amiot 351
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