Dernière mise à jour : 09/05/2020


Box art
Historiques de montage
WS-51 Dragonfly de LF Models
Montage précédent : Fieseler Fi-167
Montage suivant : MS-406

Descriptions

Visuels

11ème maquette de l'année, le S-51 Dragonfly, un hélicoptère parmi les premiers mis en service. LF Models est une marque que je ne connaissais pas et craignais qu'elle soit en résine, et ben non ! c'est du gros injecté type Mach 2, mais assez beau et un peu moins grossier.

Petite maquette, petite planche de décalcos. J'ai déjà monté un S-51 pour l'aéronavale en 2009, je ferai celui-ci version Armée de l'air en Indochine (image 3 en bas de la boite).

Peu de couleurs sont préconisés dans le plan, mais je me servirai d'au moins deux autres, un gris moyen pour l'intérieur et un marron pour le brélage.

La boite contient une belle planche en photo découpe, dont les pièces n'ont pas leur double en injecté. Je serai donc obligé de les utiliser, ce qui m'enchante, comme vous vous en doutez.

Chose étrange, la boite ne contient en revanche qu'une seule pièce en résine, un stabilisateur de queue qui ne sert qu'à la version 3, celle que je veux faire.

Histoire de m'imprégner du plan de montage, je commence par repérer les pièces et, tant qu'à faire, à peindre les petites (au moins) sur grappe.

Petit morceau de patience brute ; le montage de la console du tableau de bord. Pas moins de 12 pièces de photo découpe sur 2 supports en plastique. J'ai opté pour un collage à la colle à bois qui permet de positionner correctement les pièces avant adhérence. cette dernière n'intervient que 12 bonnes heures après, mais si on n'est pas pressé, ça vaut le coup, ça solidifie l'ensemble et on n'utilise pas de cyano.

Idem pour les ceintures du siège du pilote et de la banquette.

Le lendemain donc, assemblage du poste de pilotage.

Préparation de l'intérieur du fuselage avec peinture et pose d'une petite console au niveau de la porte gauche.

Le plan reste des plus flous quant à l'assemblage du rotor principal. Il va falloir faire preuve d'imagination et de sens pratique. Je commence par percer des trous de 0,5 mm dans les axes qui recevront les pales et y colle (à la cyano) des épingles de couturière. Puis, je colle les 3 axes des pales sur un premier disque métallique (colle à bois cette fois).

Une fois le premier disque sec, je pose l'autre disque dessus, bien orienté, prenant en sandwich les 3 axes. Maintenu bloqué par une pince, je place la colle à bois sous le disque, contre les axes.

Les épingles dans les axes devront logiquement s'enfoncer dans les pales, sinon à quoi serviraient-ils ? Je fais donc le même trou de 0,5mm dans l'axe de chaque pale.

C'est quoi cette photo ? Devinez ! Lorsque j'ai percé la dernière pale, la mèche a cassé dedans. J'ai donc scié une pale (un second jeu de 3 était fournie, d'une forme que l'on n'utilise pas mais donc la partie côté rotor est identique) et ai remplacé la partie abimée. C'est le morceau gris que l'on voit.

Avant la mise en place du poste de pilotage, je bricole un système pour pouvoir enlever le rotor (pratique quand on va en exposition). Un épingle est prise dans un bloc de carton (collé au demi fuselage gauche à la colle à bois) et passe au travers du support de rotor en haut du fuselage. L'axe du rotor est percé à 0,5 mm pour s'enfourcher dans l'épingle et gardera la droiture de cette dernière.

Enfin, assemblage du fuselage. Le plancher et la cloison sont un peu trop large pour une bonne jointure, je les lime à la Drémel (à petite vitesse pour ne pas tout éclater) jusqu'à ce que tout se joigne correctement. Faudra un peu de mastic quand même.

Pose de la verrière avant ; pour celà je bloque la maquette dans un gobelet en position verticale, ainsi elle ne bouge pas pendant le séchage.

La mise en place des jambes de train n'est pa simple non plus, sauf à avoir de la colle rapide ce qui n'est pas le cas. L'exercice consiste donc à maintenir le verin et la jambe en place pendant le séchage. S'assurer de la solidité du premier avant d'assembler le second.

Ma partie préférée (je déteste toujours, si si !), pose du marche pied en phot découpe, tordu comme il faut (ou à peu près) et collé à la cyano (là, ya pas le choix). Même chose pour la béquille sous la queue.

Pour me calmer, et tant que l'utilise la cyano, je finis le montage du rotor principal.

Peinture alu pour l'axe du rotor principal.

Montage du rotot anti-couple (arrière).

Pose et collage à la cyano de l'étoile centrale.

Préparation des parties vitrées, traitées au maskol, avant peinture. Il a une tête de mouche comme ça !

Passage du gris moyen à l'aérographe.

Puis du vert armée, toujours à l'aérographe et à main levée.

Pose des roues latérales et du train central avant. Pour les premières, je les coince en étau entre deux pots de peinture pour qu'elles sèchent verticalement.

Mise en place du rotor anti-couple avec blocage pour les même raisons que les roues. Vue globale de la machine sur roues en prime.

Oups ! j'ai oublié que cette version avais un stabilisateur à l'opposé du rotor anti couple. C'est en plus la seule pièce en résine du kit, fallait pas la rater. Une plaque en photo découpe la termine à son extrémité.

Vue enfin de la maquette fini. Il restera à enlever le Maskol et mettre les décalco.

ATTENTION : le film tenant les décalcos recouvre toute la planche. Il est impératif de découper au plus près chaque déco pour avoir le moins possible de film transparent autours, voire de se retrouver avec plusieurs décalcos d'un seul tenant.

Voir la fiche du WS-51 Dragonfly
Montage précédent : Fieseler Fi-167
Montage suivant : MS-406