Descriptions

Bon, quand il faut y aller ... La marque vous dit quelque chose ? Broplan ! ce sont des maquettes en plastique thermoformé, dit Vacuform. La difficulté (on verra ça plus tard) est la découpe et l'ajustement. Le souci de tous les maquettistes est que bon nombre d'avions n'existe en maquette que sous cette forme, à l'instar du Frégate que j'ai monté il y a quelques mois. Il faut donc faire avec. C'est parti !

La planche de décalco est fournie dans cette boite ce qui n'est pas toujours le cas chez Broplan. Le hic est que la couleur blanche n'étant pas imprimée, il faudra prévoir de la peindre aux emplacements où on voudra la voir sous le décalco.

Le plan est des plus simples, sans détail sur l'ordre d'assemblage. Après étude poussée de "la feuille", je peux partir du principe qu'il faut les aborder dans l'ordre de leur n°.

Repérage des peintures.

Dans la boite sont également fournis, en plus des plaques de vacu, deux éléments en rhodoïd et deux grappes d'injecté (trains, roues, pâles d'hélices...) que l'on voit en bas du premier cliché plus haut et du prochain.

C'est lui, le prochain. J'ai fait le repérage des n° de pièces pour les retrouver plus vite (sauf celles des grappes).

Histoire de m'échauffer, je sépare de sa planche et dégrossis la pièce n° 1 qui se trouve être le demi fuselage avant droit. Il faut s'armer (en plus de patience) d'un cutter à lame neuve et bout pointu, à maniller avec une grande précaution et finir les bords à la lime pour les rendre le plus régulier possible. Pas de geste brusque, surtout avec le cutter !

Même si la verrière avant d'un seul bloc est fournie en transparent, je préfère, si c'est possible sans faire de "margagne" découper les emplacements des vitres pour coller le rodhoïd par l'intérieur. Je commence donc par faire de petits trous aux quatre coins des vitres à vider. Ensuite, avec la pointe du cutter, je couperai doucement en rejoignant les trous, des côtés d'abord, puis du haut et du bas. Pour finir j'enlèverai, toujours au cutter, le plastique jusqu'au ras des montants des vitres. Soyons délicat, avec le cutter !

Pour un essai en grandeur réelle, je commence par un petit hublot latéral avant. Et ce n'est pas mal ! Hardis les gars, on continue !

Tous les hublots et les vitres du poste de pilotage sont creusés. J'ai juste oublié un vitrage sous le poste de pilotage à l'avant, mais ce sera fait !

La pièce n° 2 est la demi queue qui se positionnera derrière la pièce 1. Elle est séparée de sa plaque et limée pour l'assemblage.

Assemblage des pièces 1 et 2.

Du coup, histoire de mener de front les collages des pièces transparentes, je prépare les pièces 13 et 14, opposées aux 1 et 2. Les hublots sont évidés,

et la bande des hublots latéraux est d'ores et déjà posé, comme la vitre au-dessus du pilote et celle au pied.

En attendant les séchages, je découpe et prépare la barre de soutien des ailes (en 2 parties) en les séparant des plaques d'origine.

Afin de renforcer son maintien et sa solidité, je les "arme" d'une corde à piano de chaque côté, collée à la colle à bois avec une pointe de cyano sur trois points (extrémités et centre).

Afin d'ajuster l'assemblage des deux morceaux, je colle en haut et en bas des petites plaques de guidage.

Ça aussi, il faut que ça sèche. Du coup, je découpe et prépare les pièces du poste de pilotage.

Assemblage du poste de pilotage (deux sièges, deux manches) et ajustement et collage de la demi cloison droite derrière le plancher.

Ajustement et collage de la demi cloison gauche.

Assemblage de la barre de maintien des ailes, emprisonnant les deux tiges en corde à piano. Ce sera lourd et costaud, mais placée au-dessus des trains principaux, ça ne devrait pas modifier le centre de gravité.

Pour finir les Rhodoïds de la verrière avant, je me risque à placer une bande pour les couvrir toutes en une fois. J'ai tenté de l'enrouler autour d'un support arrondi pour lui donner cette forme mais ce n'est pas terrible sans chauffage du matériau. Mais avec quelques astuces (pinces et scotch), j'arrive à plaquer le transparent contre le fuselage, toujours par l'intérieur bien sûr. J'entoure les bords de colle à bois et doit attendre dans les 24h que ça sèche. Pareil pour l'autre côté.

En attendant, j'ai découpé et ajusté la partie arrière (pièce 14) et l'ai présenté à blanc derrière la pièce 13. Tenue par des mini pinces, l'ajustement est bon, je colle à la colle liquide Tamiya. Le pot à l'avant sert à appuyer sur la bande transparente le temps du séchage de la colle à bois. Y avait comme un effet ressort.

Parties vitrées sèches, je place le poste de pilotage dans le demi fuselage droit, devant la cloison arrière. Collage de ce que je peux à la colle liquide Tamiya, puis j'assaisonne copieusement tous les points de contacts (dessous) avec de la colle à bois pour maintenir l'ensemble en place.

S'agissant d'un train tricycle (avec roue à l'avant), je n'oublie pas de plomber le nez avec 26 gr (10 à l'avant, 3+3+5 à droite sous le plancher, 5 à gauche sous le plancher), plus le poids de la colle blanche. Attention de ne pas obstruer la trappe du train avant.

Découpage des deux pièces et assemblage de l'empennage vertical. C'est pour s'échauffer et en effet... c'est chaud ! Aussi délicat sinon plus que les hublots.

Mêmes opérations pour les stabilisateurs horizontaux, chacun en 2 parties également.

L'assemblage est toujours délicat du fait de la flexibilité et la souplesse des pièces. Il ne faut pas les écraser, mais il faut qu'ils tiennent entre eux. L'assemblage se fait donc d'abord à blanc, bord à bord maintenu par du ruban adhésif (pinces aux endroits les plus fin, mais à utiliser avec prudence afin de ne pas écraser les pièces). Le collage est fait à la colle liquide Tamiya et les bords enduits de mastic semi liquide (type Surfacer 500 ou 1200).

Le temps du séchage des montages précédents, je m'aventure dans l'assemblage du fuselage, sans oublier d'emprisonner le renfort qui tiendra les ailes. Sur des pièces de cette taille, l'ajustement est difficile, il faut également s'aider de ruban adhésif. Pas de pince à ce niveau !

Quand l'ajustement est à peu près bon, on colle (liquide Tamiya toujours), puis mastic sur les jointures. Personnellement, je ponce au 300/400 d'abord, puis au 600 pour finaliser. S'il le faut, et là c'est le cas, je renouvelle l'opération de masticage deux ou trois fois à certains endroits.

Les quatre demi ailes sont détachées de leur plaque et lissées sur leurs bords. Je présente la partie supérieure de l'aile en place sur son support. A ce stade, je pense poser le haut de l'aile et la coller en place sur le bras de support, puis coller la partie dessous.

Dans cette optique je me sers d'aiguilles pour ajuster l'aile contre le fuselage. Mais à la réflexion, je ne vois pas comment ajuster, puis mastiquer les bords des ailes.

Changement de tactique donc. Je préfère assembler l'aile d'abord.

Collage, mastic et ponçage avant mise en place contre le fuselage.

Pour la seconde aile, je pense à "borner" le bras support de l'aile en posant des guides sous la partie supérieure de l'aile. Est-ce que ça aidera ? Je n'en sais rien, on verra.

Fin d'assemblage des ailes. Restera à mastiquer les bords.

Premier essai de mise en place de l'aile gauche. Si l'ajustement ne me parait pas trop mal, je colle !

Mise en place de l'autre aile et, une fois la colle sèche, masticage des joints contre le fuselage.

J'ai positionner une corde à piano au centre de la queue, au droit de la dérive pour guider le montage de cette dernière. Comme pour les ailes, mastic à la jointure avec le fuselage, en bas.

Cordes à piano également pour guider la mise en place des stabilisateurs et les maintenir droits le temps du collage.

Que voici !

Je m'attaque à présent à la partie ventrale du fuselage qui comprend les carénages des trains principaux. Ici, la pièce libérée de sa plaque.

Sur le même principe que pour les hublots plus haut, je perce les trous d'où sortiront les trains et les roues.

La plaque est collée à son emplacement et la partie haute des carénages est préparée aussi. Il ne sera posé qu'après peinture du dessous (mais il faut que les moteurs soient posés) et mise en place des trains. Reste à mastiquer. Je vais en utiliser pas mal pour cette maquette.

Un travail qui m'angoisse déjà, la découpe et plus tard, l'ajustement des fuseaux moteur. Le plastique est très fin et souple et les pièces fines et étroite.

Ici la vue des deux demis fuseau du moteur extérieur gauche. les extérieurs sont plus courts que les intérieurs.

Vue des 4 paires pour les 4 moteurs. J'ai positionné des petites plaques à l'intérieur pour guider l'assemblage.

Assemblage des 4 blocs moteur, en face de leur emplacement respectif.

Après mastic, mise en place sous l'aile gauche des deux blocs, maintenus par de la bande adhésive le temps du collage.

L'avant étant trop écraté de l'aile, je maintiens le bloc extérieur avec une pince.

Finalement pareil pour le second.

Technique que j'applique pour les deux moteurs de l'aile droite. Ne pas oublier le mastic aux jointures.

En préparation de la peinture dessous, je masque les vitres au Maskol.

Peinture gris clair dessous à l'aérographe.

Je peux maintenant m'attaquer aux trains d'atterrissage. La conception de la maquette me laisse perplexe. Comment bien assembler des surfaces arrondies ? Ca me dépasse. Je vais donc utiliser des aiguilles et pour cela, percer toutes les pièces, à commencer par les toutes petites qui tiendront les roues (vue d'en haut). Puis le perce les janbe dans leur longueur pour pouvoir y enfiler une petite longueur d'aiguille (environ 1 cm). Je bourre les trous de colle blanche et fixe l'axe de la roue, l'aiguille et la janbe à la cyano. Ce plastic n'a pas la consistance ni les propriétés de l'injecté et la colle plastique classique ne fonctionne pas (ou très mal) dessus

Vue des deux ensembles de train principaux assemblé..

Mise en place des trains dans leur comprtiment.

Préparation du train avant, lui aussi percé pour qu'un bout d'aiguille ait une chance de tenir les roues.

Le carénage supérieur des trains est une gageure à ajuster. Trop long, trop large, il faut limer ou gratter tous les côtés pour que ça s'ajuste. Le nombre d'essais est incalculable car il ne faut pas aller trop vite au risque de trop enlever de matière.

Ce qui a été un peu le cas à gauche, un fort masticage sera nécessaire pour boucher le trou à l'avant.

Mastic fait et ponsé. Certains joints donc sous les moteurs ne me plaisant pas, j'ai remastiqué un peux dessous et ai donc dû repasser un peu de peinture gris clair.

Le travail de mascage du dessous avant peinture du dessus est un travail long mais nécessaire (avec du Vacu, tout est long et nécessaire). En effet, les flans sous les ailes et les stabilisateurs devant être colorés, il faut vraiment cacher TOUT le dessous.

Le gris moyen d'abord sur toutes les surfaces.

Puis le vert, à l'aéro et à main levé pour les dessins sur le gris. Il n'y aura plus qu'à vernir.

Préparation des roues et des pièces des hélices.

Assemblage des hélices : Une pale d'abord par casserole, deux inclinées dans un sens et deux dans l'autre. Les deux autres pales auront la même inclinaison que la première.

Mise en place des roues : les deux avant sont collées à la cyano sur l'axe métalique.

Deux mots sur les décalcos. Broplan nous a gentilment prévenu qu'il n'y avait pas de blanc imprimé (voir plus haut). J'ai donc posé des décalcos blancs sur les endroits où seront posés les décalcos. Ce qui n'est pas indiqué et que j'ai malheureusement dévouvert trop tard est que les décalcos fournis sont si minces qu'ils se déchirent une fois humide. Il sera donc utile de les vernir à l'énamel satin avant de les découper et les utiliser

Les hélices sont enfin montées, ce qui clot quasiment le montage de cette maquette

Dernière photo avant pose des décalcos dont il faudra sûrement reprendre les contours avec les peintures déjà utilisées.