Descriptions

Cette boite est dans mon stock depuis... hooouuuu ! 2007 ! Je l'avais mise de côté car, 1/ c'était une Mach 2 (et rien que ça, ça fait peur) et 2/ certaines pièces étaient en très mauvais état (voir photo 4). A part ça, le plastique semble de meilleure qualité que les Mach 2 que j'ai monté par le passé.

Juste que les pièces transparentes restent très épaisses. Je ne sais pas encore si cela gênera le montage car pour les émincer, ça risque d'être dur. Quant à refaire l'élément cylindrique, ce n'est même pas envisageable. Les décalcos sont limités au strict minimum, ce n'était qu'un prototype aussi.

Repérage des peintures, vite fait !

Cette photo n'a pour but que de bien visualiser les éléments détériorés, essentiellement réparable par de l'étiré, et ça, ça me va !

Selon le peu de doc que j'ai sur le sujet, la tuyère (la vrai) semble être ajouré, et on doit voir le jour devant en la regardant par derrière. J'opte donc pour un perçage abondant des semi plats des 7 étages.

Voilà ce que ça donne sur une moitié de tuyère. Un peu de ponçage et je peux l'assembler.

Ça reste du Mach2 : les pièces sont tellement épaisses qu'il faut les raboter "à donf" pour que ça rentre ! Ce qui est le cas du cylindre intérieur avant qui supportera le poste de pilotage à l'avant. Je n'arrive même pas à comprendre le concept du trompeur de l'aile qui est beaucoup trop long et trop large pour rentrer dans le trou prévu (normalement) à cet effet, et pour les 2 ailes pareil ! Heureusement que René Leduc n'avait pas les ingénieurs de Mach2 dans ses équipes. Il faudra tout recouper, re-ponser ou agrandir les trous pour arriver à quelque chose. On s'occupera des ailes plus tard.

De même pour faire tenir la tuyère (qui n'est pas prévue pour être ajourée certes), c'est un disque plein qui doit la tenir par devant. Autant dire que ça ne me va pas du tout. Je bricole donc une calle pour la maintenir avec un bon angle, calle consolidée par de l'étiré à sa base et devant pour ne pas qu'elle se couche.

Ça marche ! Je peux poser et coller la tuyère à sa place.

Peinture de l'intérieur avant fermeture du fuselage. Alu devant pour essayer d'augmenter l'effet lumineux et noir derrière (c'est la sortie de tuyère quand même !).

Assemblage du fuselage et préparation des ailes.

Masticage des joints du fuselage (y a un peu de boulot et 3 ou 4 couches ne sont pas superflus). Mastic aussi sous les ailes pour aténuer le joint dû aux 2 éléments qui les composent.

Bouchage au surfacer500. Une fois sec, on passe un coton-tige légèrement imbibé d'acétone sur les surfaces planes, cela peut éviter de trop poncer des pièces plastiques qui n'en on pas besoin et risquent de se creuser inutilement. Ensuite, selon le cas, on passe la lime en mouvements circulaires, ou/et le papier de verre (600 ici) pour égaliser les surfaces.

Vues des ailes ainsi traitées.

Pour préparer le fuselage à recevoir les ailes, je le place sur de la pâte à modeler et le calle le plus droit possible.

Début de la mise en croix de l'appareil. Collage de l'aile droite. Attention de faire des présentations à blanc car la fente dans le fuselage est trop étroite et le cylindre dedans le bouche partiellement. Il en sera de mêmepour l'aile gauche.

Mise en place de l'aile gauche et masticage des joints.

Le temps que tout cela sèche, je "fabrique" les pièces cassées, ou fondues... ou que sais-je. Il en est ainsi pour les trains de stabilisation en bout d'aile, deux éléments en V pour le poste de pilotage et les amortisseurs du train central (sous fuselage).

Fin de la mise en croix avec l'empennage arrière.

Montage du poste de pilotage... pas gros ! Fallait être souple et mince pour rentrer là dedans.

Avant de poursuivre le montage de la partie avant, je préfère peindre l'ensemble fuselage/ailes. Je choisi une peinture en bombe pour lui donner une belle couleur brillante.

Mise en place du poste de pilotage avec les barres de renfort.

Pour la verrière, je tente de reproduire les deux parties haute et basse en thermoformé dans l'espoir d'un résultat plus fin.

J'utilise le cylindre fourni comme gabarit pour coller les deux parties de la verrière.... Finalement trop fragile, ça tient très mal. Je vais donc me rabattre sur le cylindre fourni, mais il va falloir revoir le poste de pilotage.

J'ai redémonté celui- ci afin de le placer directement dans la verrière. Cela facilite les ajustements dans celle-ci et la jointure finale au fuselage. Collage à la colle blanche, ensemble en position verticale le temps du séchage.

Ici, le nez est monté ! Même position de séchage, c'est pratique.

Et là, je m'attaque au train principal sous le fuselage. La double roulette de queue est collée aussi.

Alors ! Pour les roulettes de stabilisation de bout d'aile, il m'a fallu réfléchir un moment sur la meilleure manière de les installer pour que les deux touchent le sol en même temps que le train principal ! La solution, calage de l'appareil avec des pinces à linge le plus horizontal possible. Une fois les repères posés, je glisse la branche du train dans la fente prévue à cet effet (des deux côtés), repose l'appareil sur les pinces et règle les trains au sol.

Même chose vue de l'autre côté !

Enfin, mise ne place des vérins, et le montage est terminé ! Quelques retouches de peinture, pose des décalcos et bientôt les prises de vues définitives.