Descriptions

Ma première maquette en Vacu, de la marque Skuld ! là, j'ai peur, c'est pourquoi j'irai sans doute très lentement, étape par étape (oui, mais lesquelles) pour éviter de me planter. Finalement ce plastique blanc est relativement dur, je ne pensais pas à ce point. On le sent bien quand on le coupe, même au cutter, il y a de la résistance.

En revanche côté détail on reste sur sa faim ; pas de décalco, ni de plan sinon cette planche 3 vues à l'échelle 1/72. Si les roues, le moteur et l'hélice sont fournis en métal blanc, pas de mats pour le biplan. Va falloir s'accrocher !

Ce procédé nouveau m'angoisse tellement que je m'y suis attaqué sans même m'en rendre compte, commençant ce que je pensais être un travail long et pénible : détacher et apprêter les pièces noyées dans la plaque blanche. une bonne lime et un cutter et 1h après, c'était fait ! Jusque là, finalement, facile sauf qu'il faut faire attention de ne pas déraper avec le cutter.

Ensuite, dans la tige métallique la plus fine mais rigide que j'ai trouvé, j'ai mesuré et découper tous les éléments genre mats pour les ailes ou jambes de train. Ces pièces rapportées devront être collées à la cyano, je me demande si l'idée est bonne. Repérage et numérotation sur le plan d'abord,

et "classement selon ces numéros ensuite. Rien ne se mélangeant plus que ces petits bouts de métal, je leur ai appliqué une marque de couleur différente pour mieux les repérer par la suite.

Selon les gabarits indiqués sur le plan, j'ai commencé à concevoir, dans les chutes de la plaque, les renforts intérieurs du fuselage qui, j'espère aideront à l'assemblage. Ces profils ne tenant pas compte de l'épaisseur du plastique, je les limes à des dimensions inférieures (essais régulier dans le demi fuselage avant chaque intervention) afin de les ajuster au mieux.

Ici, les renforts sont collés dans le demi-fuselage gauche.

Je me décide ; J'enlève la "bâche" qui couvre le siège du pilote et fabrique un plancher que je fixerai à la cloison avant et contre le fuselage.

Je peins la cloison en noir qu'on ne voit pas qu'il n'y a pas de trou pour passer les jambes (rho ! le vilain !) et trouve un siège baquet dans ma boite à rabiots. Il doit aller bien.

L'intérieur peint, siège compris, je ferme le fuselage. Opération délicate, le plastique étant très souple et mince ; l'ajustement est délicat et l'utilisation de pinces à linge est à proscrire, trop puissantes.

Commence alors un long travail de masticage. 5 à 6 couches seront mine de rien nécessaire pour que l'arrive à un résultat correct.

J'ai choisi une déco qui me botte assez et qui semble être gris clair dessous et gris foncé dessus et sur les côtés. Le capot moteur sera métal. Je passe donc d'ores et déjà le gris clair dessous tous les éléments avant montage.

Je comptais me limiter aux ailes, mais finalement je passe une couche de gris foncé sur toutes les surfaces, fuselage compris, avant montage quitte à faire des retouches plus tard. Cette déco correspondrait à un appareil de l'escadrille N471 en mars 1918 (source http://wp.scn.ru). Il aurait été piloté par un américain, raison pour laquelle, sans doute, il arborait sur ses flancs un bison noir sur fond jaune. Mais on verra ça plus tard.

Début de la mise en croix en fixant d'abord les ailes basses de part et d'autre du fuselage en bas, au niveau du poste de pilotage. Pour m'assurer du bon emplacement, je fais le montage au dessus du plan à l'échelle. Trois cordes à piano maintiennent les ailes inférieures à une distance constante du plan (table).

Pendant que tout ça sèche, j'ajuste les longueurs des mats en V de bout d'aile (limage) puis je les enduis de mastic pour leur redonner une ligne uniforme. Il faudra en rajouter 2 ou 3 fois.

En attendant, la pose des mats est cruciale, et à part les V en bout d'aile, je fais les autres en étiré, vu que ça se colle plutôt bien sur le thermoformé. J'ai récupéré un axe de Nieuport dans mes rabiots, les jambes seront les premières à être remplacées et collées. J'essaie, avec l'aide de cette pince sur pied lesté, de respecter l'angle que doivent avoir les jambes avant par rapport à l'axe.

Les mats du capot qui soutiendront l'aile supérieure sont les suivants à être remplacés, et je ne regrette pas ce choix ; jusque là ça fonctionne plutôt bien.

Les mats en V ainsi que le gouvernail ont été peints. Le chalenge maintenant est de placer l'aile haute. Les ailes basses sont maintenues légèrement surélevées. Les mats du centre (moteur) se placent bien ainsi que les mats en V côté gauche. On va commencer comme ça !

Afin de bien plaquer le côté droit sur les mats extérieurs, je leste le dessus de l'aile en y croisant deux cordes à piano que je bloquerai par sécurité par des pots de peinture.

Ceci fait, Il faut placer les haubans. Ici, ils sont placés mais non tendus.

Classiquement, pour la tension, j'utilise des mini pinces à linge qui leste les fils, le temps à la pointe de cyano de sécher.

Le train principal est maintenant en place.

La peinture des roues n'est pas simple car, 1/ elles ne sont pas grandes, 2/ il faut y faire un dessin de "yin-yang" en 2 couleurs...

Les décalcos sont faits maison sur la base du profil ici représenté. On y voit d'ailleurs le dessin des roues.

Pour être bien sûr que le jaune du bison ressortira assez clair, j'opte pour la pose d'un patch blanc découpé à la dimension du dit bison.

retera à apposer quelques retouches, pose l'hélice, vernir au Klir et il sera terminé.