Descriptions

Ce montage change radicalement du dernier ; Je commence un JP Dujin (ou une reprise) en résine dure qui n'a évidemment rien de comparable avec la qualité poussée au raffinement de Hobbyboss. Je ne dirai toutefois pas de mal de ces maquettes en résine qui ont certes le mérite d'exister ainsi mais, même si elles demandent de la patiente et une certaine maitrise, celle-ci se dégrappe assez facilement, ce qui est appréciable.

Vue des pièces prises dans leur carcan avant dégrappage. On comprend que le dégroupage peut être délicat, à commencer grossièrement largement autours des pièces et à finir à la lime, dé-li-ca-te-ment...

Vue des mêmes pièces séparées poncées et préparées. Remarque particulière pour les trains d'atterrissage ; C'est la première fois que j'arrive à évider le trou entre vérin et ressort en V sans casser ce dernier ! On voit bien également que le nombre de pièces est limité.

Ici, assemblage à blanc du fuselage pour deux vérifications ; voir si les jointures et les zones limées sont correctement traitées, et si, une fois assemblé, les éléments du poste de pilotage peuvent prendre place à partir de l'ouverture supérieure. Positif dans les deux cas, on colle (à la cyano, bien évidemment !).

Avec des chutes de plaque, je tapisse le fond pour former un plancher régulier. L'intérieur est peint en alu comme le sera l'extérieur.

Première finition du fuselage avec le mastic sur les jointures. Il en faudra au moins deux couches pour atténuer les fissures.

Début de mise en croix : Un côté d'abord, l'aile et l'aileron arrière. La maquette tient droit par une cale improvisée, ici une pince.

Pour l'autre côté, c'est plus délicat : il faut trouver un système pour que la maquette reste droite malgré l'aile déjà collée. Je me sers ici d'un verre en plastique récupéré dans un fast food, je le "plombe" avec un pot de peinture qui servira également de cale à l'aile en place.

Les trains m'ont donné du fil à retordre, comme d'habitude (ou plutôt comme souvent dans des cas délicats) la cyano ne prend pas, elle ne prend jamais quand il faut. Comment faire pour ne pas péter les plombs ? Et bien j'ai commencé par les mettre en place avec de la néoprène (même s'il faut attendre 10 mn que celle ci sèche avant d'obtenir une prise par contact, ça repose), et j'ai poser les goutes de cyano à la base après, une fois le train bien en place et qui ne bouge plus. Le reste du montage est un jeu d'enfant; ouf !

2 couches de peinture alu sur l'ensemble de la maquette, passé d'abord au pinceau brosse, puis la dernière couche à l'aérographe.

La largeur totale de la bande blanche fait 15 mm, les bandes noires au milieu en feront 3 mm (5x3=15, bravo). Je découpe donc un gabarit de 15mm que je positionne à l'endroit des bandes. Puis je juxtapose de chaque côté le cache qui restera le temps de peindre... Et je peins le blanc, à l'aéro bien entendu ! Je n'oublie pas la queue pour le drapeau.

Après avoir aposé les bandes de 3 mm aux extrémité de la zone et au milieu, je passe le noir. J'applique le même principe à la queue pour le drapeau.

Résultat après avoir enlevé les caches. La verrière est également posée et collée.

Les trains sont montés ainsi que l'hélice... et la verrière est peinte. Il ne manque plus que les décalcos dont les noirs seront faits maison. Les cocardes sont issues de la boite à rabiots.