Dernière mise à jour : 11/08/2013


Box art
Historique de montage
Arado Ar-196 de Revell
Montage précédent : Lockheed T-33 Tbird
Montage suivant : Wibault 72

Descriptions

Images

Je remonte un Arado 196. J'en avais déjà monté un en 2001 , et j'aimais beaucoup cet hydravion à l'époque. Et je crois que j'aime toujours sa ligne. Ce premier était un Airfix, ce coup là je monte un Revell. Le nombre de pièce est limité mais le concept d'accroche des flotteurs est le même et tout aussi facile à mettre en oeuvre.

Bien évidemment, la planche de décalcos a tout pour un bel appareil allemand. Mais cette fois, je vais le faire avec des cocardes marines... françaises ! Oui, oui, françaises... et ce n'est pas un "What if", oh non !

 

Repérage des couleurs (j'en ai profité pour mettre à jour mes tableaux de concordance des couleurs), traduisant les références Revell en Tamiya ou Hobby, utilisables avec l'aérographe

Les petites pièces sont peintes au pinceau..

 

Le poste de pilotage est simple, se limitant au siège, au manche à balais et aux palonniers. Se rajouteront les tableaux de bord, grand devant et petit derrière.

Placement du poste dans le fuselage, avec les tableaux de bord et le siège arrière pour le mitrailleur. Étrange ce siège !

 

Assemblage du fuselage avec un peu de mastic sur les joints.

Le temps que ça sèche, je monte le moteur. je ne fixerai pas l'hélice pour l'instant, je souhaite la laisser libre et pouvoir l'enlever a volonté.

 

Assemblage du capot moteur ; la pate à modeler ne sert qu'à immobiliser l'ensemble pendant le montage. Comme le capot est arrondi, il aurait tendance à rouler.

Pendant le séchage du moteur, assemblage des ailes. Bien poncer les bords d'attaque et les saumons, ça dépasse un peu au bout.

 

Pour ne pas rencontrer le problème de précédents hydravions à flotteurs qui ont tendance à piquer de l'arrière, je plombe copieusement les flotteurs (surtout devant). Ces billes de plombs (je ne sais plus d'où elles viennent) sont scellées par de la cyano, goute à goute.

Je referme le dessous des flotteurs et commence à les mâter... mettre les mats, pas les regarder, ça ne servirait pas à grand chose ! Pour être sûr de l'alignement de l'axe, je place une lime en V à cheval sur le haut des supports qui viendront sous le fuselage.

 

Partie toujours un peu périlleuse, placer l'ensemble précédent sous l'avion. Le poids dans les flotteurs permet de poser une tare vers l'arrière de ces derniers afin de les maintenir le temps que les attaches sèchent (ne pas oublier de soulever les bouts d'aile, sinon l'ensemble glisse vers l'avant et là... galère !

Le bleu ciel du dessous est passé à l'aérographe. Mais je me demande si je n'aurais pas dû peindre les flotteurs et le fuselage séparément. Cacher le bleu (surtout entre les mats dessous) me semble une entreprise nerveusement difficile... Maintenant que c'est fait, on fera au mieux, n'est-ce pas ?

 

Voilà ce que je redoutais : les caches dessous ne sont pas faciles à poser surtout sur les mats. Il y aura sûrement des retouches de peinture à faire.

Le cache sur le poste de pilotage est presque plus simple.

 

Passage du vert le plus clair des deux. En débordant un peu sur les endroits qui deviendront vert foncé,

puis masquage de la première teinte (après l'avoir passé au Klir pour éviter l'arrachement de la peinture en enlevant les caches).

 

Passage du vert plus foncé...

et vu générale, les caches du haut enlevés.

 

Il est temps de s'occuper des verrières en tenant compte des couleurs environnantes du fuselage. En fait il n'y a qu'à l'avant qu'il y a du vert plus clair.

Pour cette fausse version française, les marquages allemands des côtés et les écussons avaient été camoufflé en vert presque noir (teinte que ne rend pas bien la photo). J'ai donc passé cette couleur à l'aérographe, en toute petite touches très fines pour ne pas trop charge en couleur.

 
Voici des vues de l'appareil quasiment fini sans les décorations.
 

J'ai choisi finalement d'acheter la planche de décalcos proposée par FFSMC Productions pour cet appareil.

Pour les futurs utilisateurs de ces décorations, j'attire leur attention sur le fait que les décalcos ne sont pas entièrement prédécoupés sur les plaches. Lorsqu'on les décolle de leur support, la plastification transparente du dessus s'étend bien au delà de la partie colorée que l'on souhaitait placer. De plus, le blanc en dessous des autres couleurs (sous le bleu en particulier) a tendance à s'enlever dans l'eau, rendant la couleur quasi transparent. Ce qui fait que sur un support sombre comme c'est le cas là, on ne voit quasiment plus la couleur. Il est donc préférable de peindre une sous-couche blanche à l'endroit où viendront se positionner les décalcos.

On voit bien le manque de blanc sur cette photo au coin bleu à l'opposé de l'ancre et sur la partie hors papier ; Le blanc autour de l'ancre et sous le rouge est bien là, mais pas de façon homogène sous le bleu. Ceci-dit, si on est prévenu, cette planche a le mérite d'exister et on peut parer les difficultés. Juste sans doute penser à améliorer de produit :-)

 

Voir la fiche finale du Arado 196
 
Montage précédent : Lockheed T-33 Tbird
Montage suivant : Wibault 72