Dernière mise à jour : 22/08/2013


Box art
Historique de montage
Wibault 72 C1 de Dujin
Montage précédent : Arado 196
Montage suivant : Roland C11

Descriptions

Images

Après les parties de rigolade que sont les maquettes en plastique injecté, abordons un sujet des plus sérieux, un Wibault 72 en résine ! Plus sérieux que ça on ne fait pas, n'est-ce pas ? Cette maquette est une Pierre Dujin, résine dure, dépouillage des pièces délicat et collage à la cyano impérative ! Faudra pas se tromper ! Pas de plan de montage, pas de décalco, juste cette vue 3 plans... et quelque.

Pour les décalcos, j'avais paré le coup en imprimant sur un support adéquat les éléments qu'il me fallait, à savoir les immats de queue en noir sur support transparent et l'emblème de l'escadrille sur un support blanc. Il me restera à trouver les 8 en décalco blanc... Les cocardes, j'en ai et le tricolore sur le gouvernail sera peint.

 

Y'a plus qu'à... nous commencerons donc par "dégrapper" avec moulte précautions les pièces emprisonnées dans leur amas de résine, le but étant d'éviter de casser les éléments les plus fins... et il y en a !

Les pièces sont séparées, limées et poncées ! Pas trop de casse. En revanche après étude du plan, des mats, manquants ou plus fins que les tiges fournies, devront être refaits en étiré.

 

Montage du siège, du tableau de bord et du manche (en scrach) dans l'habitacle.

Peinture des petits éléments (roues, moteur, mitrailleuses, hélice...) et découpe selon le plan des mats qui supporteront l'aile haute.

 

Avec l'avant couleur alu et le reste vert olive (dont le dessous de l'aile), je préfère passer la peinture à l'aéro dès maintenant, quitte à reprendre les points de jonction (colle) au pinceau après montage.

Pour les mêmes raisons, je positionne au préalable les mitrailleuses. Les mats centraux en Z sont constitués, les mats verticaux étant en résine et les traverses en biais en plastique étiré.

 

Après avoir repéré le centrage de l'aile par rapport au fuselage, je colle les mats sous l'aile. Le choix de poser l'aile à plat et le fuselage par dessus pour l'assemblage s'impose à moi. Les essais à blanc dans l'autre sens n'étaient pas concluant (déjà sur d'autres maquettes montées précédemment), d'abord parce que je ne voyais pas où arrivaient les mats, et ensuite, l'aile tombait d'un coté ou le fuselage se couchait... trop galère et instable avec... la cyano comme colle... !

Je m'occupe ensuite du train avant. Les trains eux mêmes se fixant sur la pièce centrale en X, je choisis de placer celle-ci en premier. Elle devrait, plus tard, me servir de guide pour les jambes principales en V.

 

Sans que ce soit forcément évident, j'arrive à placer les jambes sur les trois positions de maintien : devant à la limite de l'alu, derrière (les avant trous aide à se repérer) et, au niveau de l'axe de la roue, sur le haut du X.

Afin de consolider les fixations de l'aile, il ne me reste plus qu'à placer les mats principaux qui vont, en gros, du milieu de l'aile à la base des trains, devant et derrière (4cm). Et tout ça à la cyano... 1/ faut pas se tromper lors de la pose, 2/ la cyano a tendance à faire blanchir même la peinture autours d'elle. Je connaissais le problème sur les verrières transparentes même avec la colle à maquette classique (qu'on peut limiter, voire annuler par le passage de ces pièces au Klir), mais je n'avais pas rencontré ça avec la cyano. Des retouches de peinture seront donc nécessaires.

 

Le voilà sur ces trains (sans roue). En étiré, je façonne et fixe les raidisseurs entre les mats principaux et, à l'avant de leur base au dessous de l'aile.

Avant de m'attaquer aux ailerons arrières, je vais peindre le drapeau sur le gouvernail. Ce sera plus pratique ainsi !

 

Le bleu et le rouge ont été passé à l'aérographe également (faut vraiment que j'arrète le pinceau pour ce genre de travail, c'est tellement plus beau l'aéro !)

Il est temps de m'occuper des ailerons arrière un peu délaissés jusque là. Il faut commencer par les séparer en suivant les lignes du triangle central. Il faut également bien en limer les tranches coupées avant l'assemblage.

 

On a beau dire que la cyano c'est instantané... mon oeil ! du coup, je préfère caler l'appareil sur le flan pour être sûr que la pièce tiendra en place le temps que ça sèche.

Le hic du système est que je ne peux faire parail pour l'autre aileron. Ce coup-ci, je calle le second avec les pinces dessous, en prenant modèle sur le premier aileron placé quant à la hauteur des pinces par rapport à la table.

 

Vu du Wibault sur ces roues avec son hélice.

Reste à placer les décalcos, dont les bandes blanche et rouge latérales, interrompues par le casque et le panache fabriqué maison. Les inscriptions sur la queue sont trop grosses. Tantpis, je les referai et les remplacerai sans doute quand j'aurai d'autre décalcos à fabriquer.

 
Voir la fiche finale du Wibault 72
 
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Montage suivant : Roland C11