Dernière mise à jour : 21/10/2020


Box art
Historiques de montage
Dewoitine D-338 de Broplan
Montage précédent : Mirage 4000
Montage suivant : Broussard

Descriptions

Visuels

Ca ne va pas du tout, il faut que je m'y remette ! Après un intermède de quelques semaines, je reprends les activités avec le montage de cet appareil que je cherchais depuis longtemps et que j'ai fini par dénicher chez Broplan. Ce n'est pas le premier en Vacu et j'espère que ça se passera aussi bien qu'avec le Br 941S ou le Frégate. La plupart des pièces sont en plastique fin thermoformé blanc (vacu), les parties transparentes en thermoformé transparent (évidemment) ou en rhodoïd. Mais certaines pièces sont aussi sur des grappes de plastique injecté dont l'intérieur du cockpit et les moteurs (il y en a pour tous les goûts).

Il y a trois décorations proposées, mais pas de décalcos. Il faudra soit les fabriquer "maison", soit les peindre en faisant des pochoirs par exemple...

Je ne m'étendrai pas sur le plan, toujours des plus succincts, que je mettrai en oeuvre dans l'ordre du numéro des pièces.

Commençons par l'intérieur du poste de pilotages (pièces n° 1 à 7). Les vacus sont détachés des plaques et limés pour ne garder que la partie utile. Le travail d'ébarbage des pièces injectées n'est pas moins prenant.

Un des fauteuils a un gros trou dans le dossier. Je découpe une partie de chute de plaque (vue 1) pour boucher le trou (vue 2). Quelques applications de mastic et quelques limages seront nécessaires (vue 3) pour obtenir une surface à peu près lisse (vue 4).

Vue des pièces prêtes à être assemblées.

Collage de la console centrale sur le plancher à l'avant. Pour placer les parties verticales des manches, j'agrandis le trou qui les recevra, cela améliorera la prise de la colle et la solidité des manches.

Les sièges et le tableau de bord sont ensuite posés.

En dernier lieu, après la peinture, collage des volants et de la cloison arrière.

Partie délicate, le détourage des demis-fuselage avant. Je me suis toujours posé les questions suivantes : "qu'est-ce qu'il faut enlever de la plaque ?" "jusqu'où doit-on limer pour obtenir la pièce qui s'ajustera correctement ?". Sur la base de cette pièce-là, (demi fuselage avant droit) les réponses semblent plus claires : Il ne faut plus voir d'épaisseur sous l'équerre. Il faudra donc limer par dessous jusqu'à sa disparition complète.

Vue de dessous, les petits bords de l'équerre sont bons alors qu'il y a encore de l'épaisseur sur le grand. Il faut continuer à limer jusqu'à ce que le niveau soit atteint et que l'épaisseur ne soit plus visible.

Voilà la pièce prête !

Même si une verrière avant complète est fournie, je préfère tenter les ouvertures des vitrages au cutter et à la lime. Je commence par faire de petits trous à la mèche de 0.5 aux coins et au centre des bords si c'est assez grand. Puis, avec d'infinies précautions et une lame de cutter neuve, j'enlève la partie centrale et retaille les bord des vitrages.

Voici le travail où tous les hublots sont ouverts un par un.

L'ouverture en bas sous les hublots servira pour le passage des renforts d'ailes. Et je m'aperçois que les rhodoids sont d'un seul tenant, les hublots ne sont pas séparés pour le passage des barres entre eux...

Je revois donc ma technique et enlève les séparateurs des hublots latéraux. Pour les vitrages avant, je découpe dans des rhodoids standard, les colle à la colle Tamiya et renforce à la colle à bois sur les côtés.

Même opération pour le demi fuselage gauche. une variante toutefois : je lime à la mini ponceuse la carte en excédant parallèlement à cette dernière jusqu'à ce qu'elle se détache presque toute seule. Je fini au cutter et à la lime manuelle.

En revanche pour les verrières la technique ne change pas sauf adaptation selon les circonstances.

Vue la surface de parties vitrées latérales, je vais tenter de remplir la cabine passagers arrières avec un plancher en carton, une cloison en carte de fidélité...

et tous les types de sièges que j'ai dans mes rabiots. Je sais, ils ne sont pas tous semblables. Mais une fois tout peint et le fuselage fermée, on ne verra pas la différence. Je fait quand même en sorte qu'ils aient l'air tous au même niveau.

Les sièges sont peints, extérieur accajou et assise et dossier en beige clair (cuir clair).

L'intérieur de la cabine est en accajou pour les murs et un gris mauve au plancher (en velour à l'origine je présume). Ca reste des estimations côté couleurs.

Des trompeurs sont collés sur les demis-fuselage pour faciliter l'assemblage des deux parties par la suite.

Les sièges sont collés à la colle blanche sur le plancher de la cabine arrière. Puis le poste de pilotage avant est mis en place. Il faudra légèrement limer le plancher et le tableau de bord, un peu trop large. Sinon, la jointure ne se fait pas (essai à blanc préalable indispensable...). J'avais prévenu... Broplan, ça se mérite :-)

Autre vue.

Les deux éléments de la partie arrière sont détachés de leur plaque. Ici essai à blanc du positionnement sur le demi fuselage avant gauche.

Mise en place des renforts qui aideront à l'assemblage de la queue.

Avant l'assemblage du fuselage avant, il me faut préparer le longeron qui tiendra et guidera les ailes. Il est en forme de V, avec un plat au niveau du fuselage qu'il traverse de part en part. Comme il faudra le limiter en hauteur à cause du plancher, non prévue dans les plans de Broplan, j'opte pour un remplissage du longeron, d'abord par insertion d'une baguette rigide en bois de chaque côté, et une chute de grappe au centre. Je noie le tout dans de la colle blanche. 24 h de séchage pour éviter les problèmes.

Je coupe la partie basse au centre pour rattraper la hauteur du plancher et le fixe avec une bonne dose de colle blanche à ce dernier en bas, contre la cloison et côté sièges. 24h de séchage là encore, après m'être assurer que le longeron est bien positionné à 90° par rapport au fuselage.

A ce stade, je peux fermer le fuselage, emprisonnant le longeron. Les élastiques tiennent autant que possible les deux parties proches au niveau de la jointure, les barres de carton dessus et dessous devraient limiter l'écart vertical... pas gagné.

La queue est ensuite positionnée et collée à l'arrière (évidemment) du fuselage. Un gros travail de mastic suivra.

En attendant, je sépare les deux éléments de chaque stabilisateur et les assemble.

Mise en place du premier stabilisateur gauche. J'aime bien positionner la maquette sur le côté pour qu'il tienne le temps que la colle sèche.

Même opération pour le stabilisateur droit. Ca commence à ressembler à quelque chose.

On reprend la découpe délicate des ailes ; d'abord les isoler des grappes (ou plaques), puis les "nettoyer" le plus délicatement possible avec cutter, lime...

Une fois prêtes, il faut assembler et surtout faire tenir ensemble les parties haute et basse de chaque aile. Les pinces peuvent être utilisées pour la partie arrière, mais il faut éviter d'écraser la partie avant, beaucoup plus bombée. Tout en délicatesse là aussi !

Je m'aide de bandes collantes pour l'autre aile (gauche).

Pour préparer la pose de l'aile droite, je badigeonne le haut du renfort (sur lequel reposera l'aile) de colle blanche, ça consolidera son maintien.

Il n'y a plus qu'à enfiler l'aile, après s'être assuré de la bonne jonction avec le fuselage.

Pour assurer le joint, je le bouche à la colle blanche, plus facile à égaliser que le mastic, et pas besoin de poncer.

Même opération pour l'aile gauche, joint compris.

Une fois colles sèches, je peux retourner l'appareil pour m'occuper des jointures sous les ailes. L'écart est plus important que sur le dessus, mais bouché à la colle blanche, ça égalise assez bien. J'en profite pour coller les renforts sous les stabilisateurs. Ils ont été refaits en étiré, les pièces originales en injecté étaient trop cassantes. L'injecté n'est pas le fort de Broplan, décidément.

En attendant le séchage des étapes précédentes, je prépare les fuseaux moteur. De haut en bas les 4 étapes de la préparation des pièces : 1/ la pièce sur sa plaque, 2/ la pièce détourée, séparée de la plaque, 3/ creusement des parties à enlever, dégrossies à la mini perceuse (embout de ponçage), 4/ et la pièce prête à être utilisée, finie au cutter et à la lime.

Afin de faciliter l'assemblage, je fabrique un disque de 17 mm de diamètre que je colle dans la partie la plus large de l'avant du fuseau.

Une fois assemblé, je consolide l'intérieur avec des chutes de grappe, contre la cloison avant, au fond (en bas) et à l'arrière en bas. Une fois la colle plastique sèche, je rajoute des plots de colle blanche, histoire que ça ne bouge plus. Il reste à boucher les joints à l'extérieur au mastic. NB : voir plus bas image 78, car il va y avoir un problème :-(

Préparation des roues (2 pièces par roue), détourage, limage... Je bouche une partie du creux entre les deux demi-roues par ajout de carrés de chute.

Assemblée à blanc à l'aide d'une pince, je colle à la Tamiya le long des jointures. Là aussi, je finirai au mastic.

Je m'attaque maintenant aux capots des 3 moteurs à étoiles de la bête. Sur cette photo dans l'ordre, 1- les deux parties sur plaque qu'il faut séparer et préparer (mince et souple, tout un programme pour ne pas les casser), 2- assemblage des deux demis capot (beaucoup d'étude pour y arriver, mais on verra ça plus bas), 3- Limer les préparer les ronds à l'avant (sur grappe injectée), 4- enfin, assembler les 3 éléments ensemble pour une capotage fini. Du mastic, du sel et du poivre et ce sera parfait.

Mais revenons à l'assemblage de l'anneau souple que doit constituer les deux demis capots en vacu ; déjà, les séparer proprement de la plaque n'est pas chose facile (c'est souple, ça se plie, ce n'est pas de grandes pièces et le doigts ne sont jamais loin de la lime ou du cutter... une gageure !). Une fois ce jeu d'enfant achevé, il faut les coller ensemble sur deux tranches peu épaisses, sans pouvoir mettre de renfort à l'intérieur car sinon le moteur à étoile ne passe plus. Après maints essais de techniques peu probantes, la meilleure que j'ai trouvée est de coller à l'intérieur un scotch Tamiya (cache) , assez étroit pour ne pas dépasser des parties plastiques, et qui les tienne ajustées. Colle liquide Tamiya pour tenter de les souder, puis mastic très léger pour consolider... Une fois collé sur l'anneau avant, et remastiqué sur tout le pourtour, ça tient... assez miraculeusement faut le dire. A manier avec précaution quand même.

Les fuseaux moteur sont fixés sous les ailes, les joints bouchés le mieux possible (colle blanche pour les petits, mastic pour les plus gros écarts).

Les 3 moteurs étoile à 9 cylindres sont peints (noir en fond, fer en drybrush par-dessus et bord cuivre mat) et collés (après essais d'insertion dans leur capot respectif et limage des têtes de cylindre pour que ça rentre sans forcer) sur leurs plots, 2 en bout des fuseaux devant les ailes et 1 devant le nez.

Mise en place des capots moteurs ; j'ai callé la maquette à la verticale pour qu'ils restent en place le temps du séchage de la colle.

Détail de plus près.

Pour une fois, je lâche l'aérographe et décide de peindre cette maquette au petit pinceau brosse, et en 2 passages. Ce qu'il y a de bien avec cette méthode et la peinture Tamiya X11, qu'est que la seconde couche accentue bien le côté brillant. J'adore.

En revanche ça, j'aime moins ! Il est évident que j'ai dû louper quelque chose car, c'est clair, les trains et les renforts ne rentrent pas correctement, pas assez large... et franchement trop en arrière.

Ecarté les parties en orange ne suffira pas. En révisant les pièces qu'il reste à mettre, Je dois bien me rendre à l'évidence, je me suis bien planté ! Le plan ne le précisait pas, mais il faut enlever toute la partie en bleu. Cela permettra l'e placer le train bien plus en avant, ce qui est plus conforme aux photos que j'ai vues et au dessin de coupe des trains en haut de la feuille de plan Broplan.

En mettant l'appareil encore à la verticale, mais nez en bas cette fois ci, je colle le renfort de chaque train sur la partie basse du fuseau pour que les bras sortent carrèment.

Cette fois, en mettant la jambe de trait dans son encoche, l'angle est plus correct par rapport au plan.

Vue générale des deux trains et de la roulette de queue qui est mise en place aussi.

Il est temps de préparer les carénages de roue qui auront leur place entre les bras des renforts.

Mise en place des carénages et des roues sur les jambes de train.

Découpage, limage et mise en place des volets de trains sous les ailes.

J'ai finalement opté pour la déco la plus colorée, avec les bandes bleu blanc et rouge sur le fuselage, le gouvernail et plus tard en travers des ailes, queue et saumon d'ailes jaune. Ici les bandes tricolores où le blanc a été mis en premier sur toute la surface de la bande de 9 mm, puis un cache médian de 3 mm pour concerver le blanc avant de passer le bleu, puis le rouge.

Le tout verni au Klir, masqué à son tour, je passe le jaune à l'aérographe.

Reste à passer le noir, avec doigté, sur les bords d'attaque et le nez de l'avion. Reste à voir s'il n'y aura pas trop de bavures ne fois les caches enlevés.

Et bien c'est pas trop mal ; quelques retouches sont nécessaires autours des bandes rouges et bleues (au pinseau, c'est sans doute normal). Pour les couleurs jaune et noire, passés à l'aérographe, pas de bavure.

Après vérification sur une image couleurs sur le net, je dois peindre les bandes tricolores sur les ailes, en biais, bleu à l'extérieur et rouge à l'intérieur. Je repositionne donc les caches à 9 mm l'un de l'autre et peins le blanc sur toute la bande. Un coup de verni Klir pour le fixer.

Une mini bande de cache de 3 mm au centre cachera le blanc du centre du drapeau, je cache également la partie qui sera en bleu et passe le rouge sur le tiers intérieur. La même opération sera faite pour passer la partie bleue, toujours à l'aérographe.

Les caches sont enlevés et voici le résultat.

Quelques retouches de peinture sont faites sous l'appareil et la roulette de queue doit être remise en place. J'en pofite pour tester les décalcos fait maison sur l'intrados, ici le F-A, début de l'immatriculation de cet avion.

Ca marche, du coup, essais sous l'autre aile.

On croit que c'est fini, mais il y a toujours des détails qu'on a tendance à oublier... et pas des moindres. Les hélices, c'est quand même important, et si je veux qu'elles tournent un peu, il faut que je les bricoler. Je perce un trou de 1mm environ dans l'axe pour y glisser une épingle de couture. La casserole d'hélice la tiendra dans son logement.

Autres détails que sont les antennes. Ici deux au dessus du poste de pilotage, dont une en T qui tiendra les haubans d'antenne venant du haut de la dérive.

Les voilà, justement ; deux fils ont été introduit en haut du bord d'attaque de la dérive et arrive en V sur les deux extrémités du T, à l'avant. Tendus et placé à la bonne hauteur, les extrémités reçoivent une goute de cyano pour les maintenir.

Au niveau du T, vue de plus près.

Sauf erreur, là, il est terminé, sans les décalcos bien sûr (sauf dessous, mais on ne les voit pas :)).

Voir la fiche du Dewoitine D-338
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