Descriptions

La résine me manquait... non ! je plaisante. La marque FGMmaster est la création d'une association de passionnés de maquettes qui imagine, en amateur, des maquettes que les autres marques ne font pas, à l'instar de FSC, Dujin et en son temps Mach2. Ce Wibault 283 est l'œuvre de Gilles Mazon qui signe là sa 3ème création après le Bloch 120 et le Dewoitine 551. La boitage est composé des pièces en résine, rangées dans des pochettes noires rembourrées. Pas ou peu de risque de casse, la résine est fragile.

La planche de décalcos fournie pour un appareil d'Air France. Le Wibault 283 a été réquisitionné au début de la 2de guerre par l'armée qui avait besoin d'appareil de transport, ce qui explique la présence des cocardes.

Le plan de montage est ce que je préfère comme concept. Une personne (Patrick Rull en l'occurrence) a testé le montage avant commercialisation et a pris les photos des étapes du montage. Une fois assemblées et accompagnées de commentaires, cela fait un plan très précis.

De plus, sur la première page, se trouvent quelques conseils sur le traitement de la résine, très utiles pour les débutants.

Le repérage des pièces en première page du descriptif n'est pas trop compliqué, ce sont les plus grosses.

La seconde page comprend les plus petites en résine.

Enfin, le descriptif se termine par les pièces transparentes. Tout y est on va pouvoir commencer.

Je vais suivre scrupuleusement l'ordre du plan de montage, cette maquette n'est pas simple, autant ne pas compliquer en "inventant" ! Ici, les 10 sièges de soute sont peints, ainsi que le plancher.

Collage des sièges sur leur emplacement marqué sur le plancher.

Dépiotage, limage et ajustement des "vitres" dans les flancs du fuselage. Il est nécessaire de reprendre les trous dans la résine pour l'ajustement. Collage à la colle blanche.

Mêmes opérations pour les vitres dans la partie dorsale du fuselage.

Collage de la planche intérieure "dans" le demi fuselage droit.

La planche intérieure est maintenant emprisonnée entre les deux flans de fuselage.

Pose de la première cloison intérieure, devant entre la soute centrale et le poste de pilotage. Jusque-là, les dimensions des pièces semblent compatibles. L'ajustement va plutôt bien.

Le plancher du poste de pilotage devant la cloison avant est posé, ainsi que les deux cloisons arrière qui vont assurer le maintien et la rigidité de l'ensemble entre l'avant et la dernière cloison arrière.

Il reste à faire rejoindre les deux demis fuselage à l'arrière. Mais quand j'ai posé le toit, e me suis aperçu que la dernière cloison arrière est bien trop large. Le toit est bien moins large que le fuselage entre cette cloison et la queue.

J'ai donc redémonté la dernière cloison, je l'ai limé pour la rendre moins large et, après plusieurs essais, je la recolle... ainsi que l'extrémité de la queue qui bien sûr, a lâché pendant ce sauvetage.

A coup de pinces, l'ajustement va beaucoup mieux, il ne reste plus qu'à coller le toit.

Voila le toit posé comme il faut !

Reste à poser le fond, et il n'y aura plus qu'à mastiquer tous les joints (si je peux dire). Va y avoir un peu de boulot !

Après un gros travail de mastic (mélange de talc dans de la cyano), préparation des éléments du poste de pilotage. Comme pour les sièges de soute, j'ai glissé sous les sièges un rectangle de plastique pour assurer leur stabilité, les pieds étant très fragiles. Le tableau de bord a été collé directement sur le nez et peint. Il faut enlever environ 6 mm du bloc sous le tableau de bord, sinon, ça heurte le plancher au risque de le casser. Il vaut mieux qu'il y ait plus de place que pas assez.

Le temps de séchage de la peinture, j'étudie la mise en croix. Là aussi, pour que le bloc "aile" se glisse sans trop de problème sous le fuselage, il faut agrandir d'environ 5 mm le trou vers l'avant du fuselage.

Après quelques essais à blanc, je colle l'aile et la maintiens en place avec une belle pince à ressort (la résine le supporte bien, à ne pas faire avec le l'injecté qui s'effondrerait).

Vue de dessous.

Mise en place des sièges et des manches (volants) sur le plancher du poste de pilotage.

Mise en place et collage du nez, à la colle à bois. C'est plus long à sécher mais pour ce genre de fixation, je le préfère à la cyano, trop instable.

Un peu de mastic pour sceller le nez, Vue générale.

Mise en place des petites dérives au centre de chaque stabilisateur, devant l'aileron.

Puis mise en place de l'empennage vertical avec gouverne.

Enfin, collage des mats sous les stabilisateurs ; je les ai refaites à partir de profilé plastique car les dimensions des mats résine ne semblaient pas correctes.

Mise en place des bâtis moteur, centrés à 3,5 cm du fuselage sur chaque aile.

Les trains sont centrés de même et chapeaute les bâtis dessous. Pour les bâtis comme pour les trains, il faut mastiquer les joints.

Une partie de plaisir se dessine : la pose de la verrière principale. Bien que découpée soigneusement, elle ne rentre pas sur les côtés. J'opte donc pour la placer en plusieurs morceaux, en commençant par la partie centrale en V devant, collée à la colle blanche. Pour les angles de part et d'autre du V central, je les découpe dans du rhodoïd et le plie. Collage également à la colle blanche et, une fois sec, je bouche les trous avec cette même colle.

Je pose enfin les côtés selon les mêmes procédés. Une fois toutes les pièces fixées et les trous bouchés, j'applique le Maskol sur toutes les parties transparentes en vue de la peinture.

Pendant tous les temps de séchage du cockpit, j'ai préparé les blocs moteurs et les ai peints.

De même, l'ai préparé les hélices ; j'ai fait un trou dans l'axe pour y coller une tige en corde à piano d'environ 1mm de diamètre. Pour la peinture, comme indiqué sur le plan, l'arrière des pâles sont noires et l'avant alu.

Avant la peinture, j'ai passé toute la maquette au klir comme couche d'accroche (la peinture tient très mal sur la résine). Passage du blanc sur presque tout le dessus...

et sur le dessous. Je repasserai du Klir sur le blanc avant de cacher cette couleur pour préparer la couche de bleu.

J'ai photographié et imprimé les dessus et dessous d'ailes à l'échelle de la maquette pour y tracer le gabarit des caches. Les parties devant rester blanches seront masquées et ne seront visibles que les zones qui recevront le bleu.

Un bout de journal cache une grande partie, l'adhésif le tient et délimite le contours de la zone cachée.

Même opération pour les flans du fuselage ; repérage sur l'impression...

Puis pose sur le flan.

Il n' a plus qu'à passer le bleu à l'aérographe...

Et, une fois sec, enlever les caches. Vernis au Klir, quelques retouches (et re vernis), et on colle les derniers éléments.

Mise en place du moteur central, à l'avant du poste de pilotage. Collage à la colle blanche.

Pour les deux autres, j'opte pour une posture un peu accrobatique, maintenant l'appareil en position verticale le temps que la colle (cyano cette fois) prenne.

Autre vue.

Il reste à repercer le centre des 3 moteurs pour glisser les hélices..

Peinture du drapeau sur la queue de la maquette.

Enfin, mise en place des antennes et collage et mise en tension du fil d'antenne entre le haut de l'empennage et l'antenne sur le poste de pilotage.