Dernière mise à jour : 23/12/2014

 
Box art
Historique de montage
CASA CN-235M de Scratchaeronautics
Montage précédent : CH 113 Labrador
Montage suivant : Fregate "La Fayette"

Descriptions

Images

Trouvé par hasard sur un site d'enchères sur internet (disponible en 3 exemplaires à l'époque), je n'en croyais pas mes yeux quand j'ai vu cette annonce. Le vendeur était en Espagne, mais je n'ai pas hésité à me porter volontaire pour cette maquette en résine. Imaginez, un CASA CN-235M, et au 72ème ! C'était le premier que je voyais... et je l'ai acheté ! ça vous étonne ? La marque, Scrathaeronautics, m'était inconnue jusqu'à ce jour, et je n'ai pas été déçu quand je l'ai reçu et ouvert.

Pas de plan ni décalco (mais pour ces dernier ce n'est pas grave). En revanche, il y avait un CD-rom, marqué manuellement "CN 235"que je me suis empressé de consulter. A l'intérieur se trouvaient 2 dossiers et pleins de photos dedans. Le premier contenait des vues du montage (pas de plan à proprement parlé) et dans l'autre celles d'un CASA bien réel. J'ai choisi dans chacun d'eux les images qui m'interessaient et les ai imprimées dans deux documents, un pour le montage, un pour les détails "réels".

Première étape, étaler toutes les pièces tel que montré sur les deux premiers clichés. Ainsi, je serai sûr qu'il ne me manque rien. Non seulement c'est le cas, mais j'ai les tableaux de bord et un ensemble d'hélice en doublon. Les petites pièces sont rassemblées sur un support résine qu'il faudra ôter du dos des dites pièces. A quelques bulles près, la résine est d'assez bonne qualité et les pièces, bien pleines pour la plupart, sont assez lourdes.

J'écarte les éléments du poste de pilotage. Il est constitué de 5 tableaux de bord (le principal devant les pilotes, celui entre les sièges, deux latéraux et celui du plafond), de deux manches, et deux sièges. Une fois chaque morceaux séparés individuellement, il faut enlever le support résine pour éviter trop d'épaisseur.

 

Et voici dans quoi il faudra insérer tout ce petit monde. Le cockpit, lui, est creux, heureusement. Les parties en résine fine qui seront "vitrées" sont facilement dégageables, mais il ne faut pas y aller trop brutalement afin de maintenir les séparations des hublots entiers, sans les casser. J'opte pour un petit trou d'approche au milieu de chacun d'eux (mèche de 3.5) et fini au cutter fin et à la lime en regardant bien l'intérieur car les séparations s'y voient beaucoup mieux.

Et voilà le travail sur le cockpit et la peinture faite sur les éléments intérieurs, selon les photos "réelles". Je ne vais pas m'amuser à les placer dedans de suite, bien que j'aie essayé à blanc et que ça semble rentrer et se positionner sans trop de problème. Avec la cyano, ça risque être autre chose... mais on verra plus tard.

En effet, il faut d'abord repérer la forme des hublots de la verrière avant tout car il faut s'aider d'un doigt à l'intérieur et il vaut mieux que ce dernier soit vide (l'intérieur, pas le doigt bien sûr). Je passe donc une bande de papier maintenu avec le dit doigt et marque les contours des vitres 6 et 7 (les deux dernières à gauche parce que c'est plus facile). C'est un essai car je ne sais pas quelle technique je choisirai au final.

Je fixe la feuille de rhodoïd (fournie) avec du scotch sur une vitre, et la bande de papier, fixée pareil, par dessus. Il reste, avec l'aide d'un réglet et d'un cutter, à découper ces deux premiers éléments.

Je positionne ensuite la vitre n° 7 dans le trou que je lui ai amoureusement préparé, tenue à l'intérieur toujours avec le même doigt. Avec un pinceau fin (genre 0), je dépose de la colle à bois (et oui, ça fonctionne très bien et c'est très résistant une fois sec) tout autours entre la "vitre" et l'armature. J'en mets d'abord en haut, en bas et devant afin d'éviter que le doigt derrière en prenne par accident à travers un trou et pouvoir l'enlever sans tacher le plastique transparent. J'enlève donc le doigt et en passe avec moult précaution sur le quatrième côté. Voilà ! faut que ça sèche maintenant. On saura que c'est sec quand la colle à bois sera transparente et non plus blanche...

Les blocs moteurs sont en 3 parties : la partie arrière prise dans l'aile sous laquelle est inséré l'échappement et la partie avant. Collage avec cyano et mastic à l'appui.

Chaque aile est en 2 parties fixes, à l'arrière desquelles se posent les volets. Ici positionnements à blanc.

Ici les ensembles collés. Quelques joints sont repris au "surfacer", un produit miracle genre mastic liquide qui fait des merveilles sur les petites fissures.

Et ici avec les blocs moteur, fixé sur les parties centrales.

La pose des deux premiers morceaux de la verrière a plutôt bien fonctionné.

Du coup, je repère les formes des 5 autres vitres sur la bande papier. Je fixe le rhodoïd sur la plaque en verre, je scotche la bande par dessus.

Toujours à l'aide du réglet, je découpe les formes dessinées et les place sous leur n° respectif pour ne pas perdre l'ordre de pose.

3 jours plus tard, tout est posé et le bout du nez aussi, et mastiqué. La pose des éléments internes ne va pas tarder.

La plaque qui doit servir de plancher était passablement incurvée. Bien que redressée après l'avoir chauffée devant la cheminée (et oui, il fait froid ces jours ci) elle n'est pas tout à fait plate. Je me risque donc à en préparer une copie en carton. Je l'ai strié à l'identique (ou à peu près) avec le dos d'un cutter.

Dans un tissus, support d'un adoucisseur de lave linge, alvéolé presque comme il faut, je découpe une bande. Elle servira à faire le dossier de la banquette intérieure arrière de l'appareil. Un bout de corde à piano coupé à dimension fera l'armature haute. La baquette est percée de trous, toutes les deux places devant qui serviront de pieds, et 4 derrières qui en plus relieront le haut de la bande de tissus.

Mise en place des éléments du cockpit (c'est pas grand la dedans, mais tout rentre !)

Détail vu de derrière. De devant, les parties transparente ont un peu terni, on ne voit pas grand chose, malheureusement.

Ici, je poursuis le montage de la banquette avec les pieds et le dossier.

Avant d'assembler la partie centrale, je colle les barres de hublots par l'intérieur (colle à bois). La première est faite et sèche (colle transparente), la seconde est en train de sécher (colle blanche) tenues par les pinces à linge.

Sur cette photo, de haut en bas : l'intérieur de l'arrière est peint en vert pomme, la banquette rouge est prête à être posée et je consolide le dessous de mon plancher en carton par une corde à piano pour ne pas qu'il se torde au montage.

Assemblage de la partie centrale du fuselage.

Mise en place du banc sur le plancher.

Positionnement à blanc de la cabine avant et vue de dessus de l'ensemble avec le fuselage central. Le plancher et la banquette sont insérés à l'intérieur.

Le même vue de l'arrière.

Je rassemble dans une boite les pièces qui restent et les ébarbe pour les préparer à la suite du montage. La partie arrière du fuselage est assemblé et jointé au mastic.

Mise en place de la cabine à l'extrémité avant du fuselage. Même si la cyano prend relativement vite sur ce support, je mets l'ensemble en position verticale le temps d'être sûr du séchage.

Comme en plus, il y a pas mal de trous au niveau de la jointure, ça ne colle pas partout, loin de là ! Il va falloir boucher tout ça au mastic et en profiter pour finir le nez et le dessus du fuselage derrière la cabine. Je protège préalablement tout ce qui entoure la zone, surtout les parties dites transparentes.

Poncé, limé, passage des micro-mèches 400 puis 1 500, ça va bien mais il a fallu mettre la dose de mastic.

Il est temps de finir l'assemblage du fuselage en intégrant la partie arrière, préalablement assemblée et préparée. La porte arrière gauche est d'ores et déjà collée en position ouverte à l'intérieur.

La queue est ensuite placée dessus et le joint mastiqué, là aussi pas mal de mastic dans certaines parties creuses.

Les ailerons épousent mieux leur support, un peu de "surfacer" devrait suffire pour les joints.

Les hélices se montent assez facilement, juste à poncer la base en léger creux pour épouser l'arrondi de la casserole selon l'inclinaison qu'on donne aux pales.

Les roues sont collées sur les trains, eux mêmes collés contre la coque centrale et le haut de la fosse. Ca ne risque pas lacher... où seulement les roues et encore.

Pour la finition, un peu de mastic pour la jointure des caissons de fosse de train, et ça devrait être pas trop mal.

Vue de dessous, j'ai commencé à passer une couche de gris foncé pour atténuer le blanc du mastic. Il risquerait transparaitre sous la peinture définitive passée à l'aérographe, sinon.

Enfin, la fin de la mise en croix avec le montage de l'aile droite...

Puis de la gauche. Là, il ne faut pas se louper car, comme par un fait exprès, le collage à la cyano est immédiat... d'un autre côté c'est pas plus mal ; elles sont lourdes ces ailes. Un petit joint au surfacer, et c'est pas mal du tout !

Vu la lourdeur et la taille de l'appareil, je vais le peindre en deux fois ; le dessous d'abord en protégeant une peu à la barbare les parties vitrées et en posant la trappe arrière en position fermé afin de la peindre avec le reste. Elle est tellement lourde qu'elle tient toute seule et ce n'est pas le souffle de l'aérographe que la fera bouger.

Je reprends ensuite les caches des parties vitrées plus précisément cette fois et "colle" la porte avant droite, en position fermée, avec de la pâte à modeler.

Passage en peinture des côtés et du dessus.

Une fois la peinture sèche et un passage de toute la surface au Klir (en 2 fois également, dessous puis dessus), je monte les dernières pièces dont les hélices, la porte avant ouverte et la trappe arrière ouverte également.

Pour cette dernière, j'ai posé l'appareil sur ses roues pour juger de l'angle à donner à la trappe pour qu'elle touche la sol et que la roue avant en fasse de même. En effet, la maquette est mal équilibrée et c'est cette trappe qui permettra de maintenir l'avion sur toutes ses roues.

Un peu de scrach (véritable, fait maison, cette fois !) pour fignoler les mains courantes de la porte avant...

...et les verins de la trappe arrière.

J'ai rajouté des sondes Pitot à l'avant et des antennes dessus à l'arrière du cockpit, dessous à l'arrière du train avant et de part et d'autre de la base de la dérive sur le dessus de la queue.

Enfin la fabrication des décalcos français sur deux supports, blanc pour les parties colorées et transparent pour les lettrages noirs.
Voir la fiche du CASA CN 235
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