Descriptions

V'la une maquette simple, le FW 190 de chez Heller ! Franchement ... trop simple ; je veux en faire un NC900 d'après guerre. Et là il y a de la modif dans l'air, déjà, la planche de décalcos, on oublie. J'ai pu lire un peu partout que c'était le même appareil (les pilotes français ne l'aimaient pas pour ça d'ailleurs) que l'allemand... tu parles !

Source forum : la maquette de Heller est un type D, les français ayant eu des A5 à 8. Voilà pourquoi tant de différences.

En regardant de plus près les photos que j'ai trouvées et les profils, son profil justement ne ressemblent pas, à l'avant en tout cas, à celui que j'ai sous les yeux. Il faudra, a minima, enlever la verrue sur le flanc droit, caréner les échappements et lisser le capot moteur avant. Est-ce tout ?

Je persiste donc dans la modification de cette maquette. L'enlèvement de la prise d'air est faite rapidement à la mini perceuse-ponceuse... le trou est bouché par l'intérieur, il restera à le boucher au mastic.

De prime abord, il est certain que le nez est plus court sur les A que sur les D. Je tranche donc dans le vif ; le bloc moteur d'un côté et (puisque ça ne suffit pas tout à fait) 4 mm environ de l'avant du fuselage. La proportion doit être à peu près respectée, là ! Il y aura un peu de boulot de mastic par la suite, c'est sûr !

J'assemble donc le fuselage, après avoir mis en place le siège du pilote à l'intérieur, surmonté du bloc "guns", légèrement rétréci, lui aussi.

J'ajuste ce qui reste du capot moteur et, surprise, ça correspond pas mal finalement. Moins de masticage que je n'avais craint :-)

Mais là, autre surprise mais pas si bonne celle là : la queue des A est plus courte, elle aussi... va falloir encore trancher dans le vif... à la scie à métaux cette fois. Non que ce soit plus dur que l'avant, mais nettement plus facile à couper droit et net qu'avec un cutter.

Vue du découpage en 3.

Après limage, je fixe deux petits carrés à l'intérieur de la queue et à l'opposé dans le fuselage, ils serviront de guide pour le réassemblage.

Que voilà fait ! reste à repasser un peu de mastic pour adoucir le joint et on passe à la mise en croix. Il serait intéressant, d'ores et déjà, de savoir si cette créature digne de Franckenstein ressemble plus à un A5 ou à un A8 ? enfin, j'espère !

Voilà la queue replacée et son joint mastiqué. A priori du fait des mitrailleuses de capot en relief, c'est plutôt un A8. Il portera donc le n° 25 correspondant à cette catégorie.

De peur que les ailerons ne gênent pour la peinture, j'ai préféré peindre le drapeau de la dérive avant la mise en croix. Mais cette dernière est faite ! quelques détails à fignoler comme les trous du réservoir pendulaire dessous (aucune photo n'en ayant, je préfère ne pas le mettre) et les jointures du bord d'attaque des aile qui, autours des canons ont un peu de jeu. J'ai également enlevé le pitot de bout d'aile droite, je le remplacerai mais en milieu d'aile par un étiré plus fin. Parce que celui qu'ils avaient mis chez Heller... on pouvait pas le louper :-)

La peinture en vert olive est passée sur tout l'appareil à l'aérographe. Pour fignoler les échapements, je place 3 étirés relativement fins de chaque coté pour figurer les ouies de refroidissement.

Mise en place des trains. sur deux points d'appui, ils sont relativement instables. je force donc avec un point de colle supplémentaire sur le barre oblique contre le dessous de l'aile et entre le train et le volet, en contact avec le dessous de l'aile également. Et 16 heures de séchage sans y toucher...

Les roues sont mises en place, ainsi que le pitot en milieu d'aile droite, la roulette de queue et un marche pied à l'arrière de l'aile gauche; fait avec une chute de photodécoupe pliée en U. Derniers éléments, l'hélice et la verrière.

Il reste à trouver les décalco qui iront bien, pour ceux de queue, ils sont faits sur papier Hoby transparent à partir d'une imprimante jet d'encre, et verni à L'énamel satin (les vernis acryliques font baver l'encre).