Descriptions

Encore une maquette qui traine depuis quelques années dans mes placards, de l'époque où je faisais des séries d'hydravions ! Il est temps que je m'en occupe. De marque Hasegawa, le plastique est d'un blanc parfait, bien lisse (trop).

La planche de décalco accuse l'age avancée de cette maquette (à l'instar de la boite bien sûr). Il faudra être prudent avant de leur faire faire trempette. Tiens ! il est japonais cet hydravion :-)

Pour les couleurs, il n'y en a pas beaucoup. L'appareil qui semblait blanc sur la boite est en fait alu (silver sur le plan). On va encore s'amuser pour le peindre à l'aéro...

Peinture des petites pièces sur grappes.

Par expérience et afin de palier à tout problème de tenue une fois la maquette posée sur ses flotteurs, je leste ces derniers, cette fois avec de l'argile. Je teste, on verra si ça fonctionne.

Préparation des pièces pour l'intérieur du poste de pilotage. je ne placerai sans doute les personnages qu'après la peinture extérieure. Reste à vérifier qu'ils rentreront bien une fois le fuselage assemblé.

Assemblage du fuselage et mise en place des ailes basses. Je commence ce début de mise en croix pour passer la première couche d'alu avant la pose des mats et ailes hautes.

Pour finir, montage de l'empennage arrière...

Puis assemblage des flotteurs, emprisonnant l'argile servant de lest.

La partie que j'appréhende le plus est le placement des flotteurs sur leurs mats, sous le fuselage. Généralement lestés avant comme c'est le cas ici, j'ai le plus grand mal à les stabiliser le temps du séchage. A cette étape, je place (ce qui me semble le plus sensé !) les mats arrière sous le fuselage, les mats avant tenant les flotteurs entre eux. Le flacon est là pour maintenir à l'arrière la distance correspondant à l'écartement des mats arrière.

24 h de séchage de l'étape précédente, et je me lance dans l'assemblage qui me panique généralement. Après plusieurs tentatives à blanc, je trouve assez rapidement la position du fuselage permettant que les flotteurs restent centrés sans pencher ni vers l'avant (effet lest) ni vers le côté du fait de leur poids et d'une inclinaison latérale prononcée. Il est temps de coller tout ça !

Encore 24h (minimum), ça semble tenir très bien. Je me hasarde donc à placer les verrières et à peindre la queue de l'hydravion en rouge. Les flotteurs ne bronchent pas... ça m'étonne à vrai dire. En revanche, le lest ne suffit pas à maintenir l'appareil bien horizontal ; Il s'appuie toujours sur l'arrière des flotteurs. Une calle sera peut-être nécessaire.

Ayant participé à 3 expos cette année, j'en reviens avec beaucoup de "trucs" échangés au fil des conversations. Pour les haubans, par exemple, je vais tester une nouvelle méthode. Elle consiste à torsader un fil d'antenne (la partie tressée autours du câble principal, très fine) autours d'une aiguille de 0,3 mm, et d'enfiler la queue dans un trou de même dimension et ne laissant dépasser, si possible que l'anneau. On verra...

J'ai fixé les mats de bout d'aile avec l'aile haute posée dessus, à blanc pour maintenir les bons écartements.

Le temps que la colle sèche, j'ai callé la dite aile des deux côtés pour éviter une glissade.

Mise en place des renforts entre l'aile basse et le fuselage et des haubans, directement dans l'aile basse.

... puis des N de part et d'autre du capot. Les mesures d'écart avec le haut des mats d'extrémité sont correctes.

Reste à retourner l'ensemble et coller l'aile haute (bon, là, elle est en bas...). Je bloque cette dernière à la table. Je commence par placer correctement les mats de bout d'aile et les colle. Et là, je me rends vite compte que les N de capot sont trop haute. je les enlève donc, on verra plus tard.

Je suis obligé de retravailler la hauteur des pièces pour que les extrémités se placent bien là où elles doivent être. On colle !

L'aile haute et les mats sont bien en place, ouf ! Il est temps de tendre les haubans. L'avion à l'envers perché sur des pots de peinture pour être à la hauteur des yeux, je commence le travail d'aiguille. Le passage des fils dans les anneaux déjà posés est un jeu de patience, même avec une loupe binoculaire. La tension est maintenue par les pinces, une goutte de cyano posée sur l'anneau, et voilà !

Détail de près d'un anneau, le fils est dedans, tendu et collé.

Je sais, c'est un peu osé à ce stade, mais le dessus des flotteurs ne me plait pas du tout. Je remets un peu de mastic pour camoufler les traces laissées par les coups de lime précédents.

Je place les échappements, la mitrailleuse arrière, et je prépare l'hélice.

Mise sous tension des fils arrière, selon la même méthode. Pour le prochain biplan (s'il y en a un prochain...), j'adopterai les anneaux des deux côtés de chaque filin. J'ai également créer des "ombres" au niveau des volets mobiles des ailes avec un jus noir.

Limés et re poncés au micro-mèche de 1500, les flotteurs ont meilleure figure. Un coup de peinture par dessus, au pinceau brosse pour éviter de reprendre l'aéro (ça donne bien aussi), et les voilà presque parfaits. Si, si !

L'hélice est mise en place, ainsi que les mats entre les volets haut et bas à l'arrière des ailes. Quelques retouches de peinture et il ne reste plus qu'à poser les décalcos.

Vu leur état (je décèle, même à l'œil nu des microfissures), je fais un test de trempage avec une bande blanche qui doit aller sur le flotteur au niveau de l'hélice. Et comme j'avais raison... après 1minute, au premier contact avec le pinceau, il part en morceau.

Si je peux sans problème remplacer les "soleil" et les bandes rouges par d'autres pris dans la boite à rabiot, il faux que j'essaie de sauver les codes en caractères. Je les badigeonne donc au vernis enamel. Cela marchera très bien, tant mieux...