Dernière mise à jour : 04/09/2014

 
Box art
Historique de montage
De Haviland DH-89 "Dragon Rapide" de Heller
Montage précédent : Etendard IV M
Montage suivant : MD450 Barougan

Descriptions

Images

Je continue avec Heller mais sur une maquette nettement plus ancienne de conception autant que de commercialisation. Les pièces sont belles et bien présentes sur les grappes, à l'exception d'une hélice que j'ai rattrapée in extremis dans le fond de la pochette plastique que j'avais déjà un peu rapidement jeté.

L'état des décalcos accuse l'âge de la boite, les parties transparentes étant franchement jaunies. La bonne nouvelle est que la planche contient les déco française avec un code A pour cet avion qui servit à Pau à l'école des radionavigants fin des années 1940. Or, sans remettre en cause le fait que cet avion ait existé avec cette lettre (on en a eu une dizaine, quand même), je n'ai trouvé des photos que du B et du C. Je ferai donc la version B car j'ai les bonnes lettres et à la bonne dimension pour.

Repérage classique des peintures. Question : ce n'est pas franchement visible sur les photos en noir et blanc de l'époque, mais est-ce que le nez et les dessous d'ailes de tous nos DH-89 étaient jaune ? c'est ce qu'affiche Heller pour le A mais que je ne retrouve pas dans les autres profils couleurs dont je dispose.

La peinture des pièces sur grappes est tout aussi classique.

Montage sans trop de difficulté du plancher intérieur. Les sièges rouges démontrent que le rôle d'origine de cet avion était bien le transport civil et non militaire !

Pose des caches sur les parties transparentes, latérales et verrière avant.

Mise en place des vitres latérales et du plancher intérieur.

L'assemblage du fuselage est sport. l'effet ressort est maximum et les trompeurs quasi inexistants, ce qui oblige à bien ajuster l'arrière sans 'occuper de l'avant. Cela évite tout glissement, c'est plus sûr.

Bien sec mais sans enlever les pinces (plus sûr encore), j'assemble l'avant avec des pinces aussi. J'an rajoute une entre le dessus et le dessous (avec cales) pour éviter l'écrasement des bords ou que la jointure se mette en V.

Après masticage des joints et cache du dessus béant de la partie passagers, je poserai les ailerons arrière et la verrière avant cachée et il sera prêt pour une première passe de peinture. Vue qu'il s'agit là d'un biplan, la peinture sera faite avant montage des ailes car après, c'est plus compliqué.

J'ai évidemment commencé par le dessous en gris moyen. Puis j'ai passé un vert olive sur le dessus et les flans du fuselage, ainsi que sur le dessus des ailes hautes et basses.

Toujours à l'aérographe, je passe ensuite le marron foncé, à main levée et sans cache sur le vert. C'est un défit que je me suis lancé en faisant en sorte de régler la pression du compresseur et maîtriser le plus possible le débit de mon aéro.

Je place ensuite les ailes basses et les moteurs en bas desquels se trouvent les roues. Deux mats maintiennent les carénages des trains au dessous du fuselage.

La partie la plus amusante, positionner les haubans, les mats et le dessous des ailes hautes du coucou. je commence par passer les haubans dans les trous prévus par Heller dans le dessous des ailes hautes. Je me sers ensuite d'un gabarit pré-percé et fixé par du cache au dessus du fuselage pour guider, avant de coller, les mats sur l'aile basse.

Je passe ensuite au tricot, enfilant les fils dans les trous de l'aile basse avant de présenter et de coller le haut des mats sous le dessous de l'aile haute, et cette dernière contre le fuselage. A cette étape, je la maintiens avec un bout de collant pour la maintenir dans l'axe du haut du fuselage. Quelques pinces à linge m'aident à ne pas perdre les fils (oui, du montage aussi :-)).

Vue de plus haut.

Des pinces à linge miniature pour tendre les fils, et une goutte de cyano à leur base pour les fixer.

Et on répète l'opération complète sur l'autre côté ; gabarit, passage des fils, mise en place des mats...

Vue des deux côtés, les mats et haubans mis en place.

Il est temps à présent de poser le dessus des ailes hautes. En un seul morceau, il faut faire en sorte de recouvrir les parties basses déjà montées. Là encore, les pinces à linge limite l'effet ressort et permettent le collage en parfait contact.

Un peu de mastic aux jointures avec le fuselage, quelques retouches de peinture et l'aile sera terminée. Restera à placer les finitions (hélices, nez, antenne...)

J'avais oublié un des haubans, celui de la dérive.

Voir la fiche finale du DH-89 Dragon Rapide
Montage précédent : Etendard IV M
Montage suivant : MD450 Barougan